Historique du collège

Aux origines du collège

     L’histoire du collège commence en 1946 avec l’ouverture à Marquion, d’une école primaire intercommunale (6 communes), destinée à préparer le C.E.P.E.

     L’année 1948 est marquée par la création d’une première classe de 6e.

Puis, en 1949, c’est la mise en place d’un Cours complémentaire rural et l’extension du ramassage scolaire à de nouvelles communes.  Un enseignement agricole et pratique est dispensé en plus de la formation générale.

La construction des premiers bâtiments

     Entre 1956 et 1958, le Centre scolaire intercommunal (C.S.I.) inaugure ses nouveaux locaux (réfectoire, salles de classe …)

     Les années 60 sont marquées par la transformation du C.S.I. en C.E.S.

Grâce au centre aéré de la ville d’Arras, qui utilise les locaux durant l’été, le collège est doté d’un bassin d’apprentissage de la natation (1961).

Le collège recrute sur 30 communes et ses effectifs se stabilisent autour de 800 élèves. Beaucoup de classes sont installées dans des préfabriqués (15 « chalets » en 1967).

Des agrandissements nécessaires

     De 1970 à 1980, les aménagements se poursuivent : ouverture d’une Section d’Education Spécialisée (S.E.S.), construction d’un nouveau bâtiment qui héberge les classes spécialisées, l’administration mais aussi une salle des professeurs, une bibliothèque et une infirmerie.

Le sport n’est pas oublié avec une halle des sports.

     La seconde partie de la décennie voit se développer les moyens audiovisuels, la création du C.D.I. et l’extension du collège (1978 : construction de la S.E.S. et de ses ateliers).

De nouveaux aménagements et un nom pour le collège

     Entre 1980 et 1990, le bassin de natation est couvert et doté d’un vestiaire. Une serre est construite. Une première salle informatique, avec son « nano-réseau », est installée et les cuisines sont modernisées.

     La décennie 1990 – 2000 connaît aussi son lot de transformations : mise en place du self-service, naissance de l’Amicale du personnel, modernisation des salles de technologie, création du logo du collège (1993). Le collège établit un échange avec un établissement australien (Mulwaree High School) de Goulburn (Nouvelle Galles du Sud).

     L’année 1996 marque le cinquantenaire de notre établissement et sa dénomination sous le nom de « Collège des Marches de l’Artois ». L’informatique se développe avec une salle plus moderne et son branchement au réseau Internet (1997). Enfin, le C.D.I. est agrandi et son mobilier modernisé.

Le collège poursuit sa mutation au XXIème siècle

     Un nouveau millénaire et un nouveau siècle se sont ouverts en 2001 avec d’importants travaux d’entretien : piscine, salles de classe, toiture des ateliers, extension de la salle du restaurant scolaire en 2004, changement des châssis du bâtiment des salles spécialisées – côté cour -, construction d’un préau durant l’été 2005, ravalement des bâtiments (en 2006), réfection complète et mise aux normes de l’atelier des agents en 2008.

     L’ouverture culturelle est un point fort de l’établissement. Aux traditionnelles sorties, organisées sur une journée, s’ajoutent des voyages linguistiques au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne et en Allemagne.

     – En 2004 – 2005, une convention de jumelage est signée entre le collège et le « Stadtisches Gymnasium » de Bad Dribourg (Allemagne – Westphalie).

     – En septembre 2007, le collège a accueilli Monsieur Bill NEEDHAM professeur au lycée de GOULBURN (Australie), à l’occasion des 15 ans du jumelage avec cet établissement.

    Dans le domaine sportif, l’association sportive du collège permet la pratique du sport en dehors des heures scolaires (athlétisme, cross, football, gymnastique rythmique et sportive, gymnastique sportive, handball, tennis de table …). Les élèves, membres de l’association, participent aux épreuves sportives du district et de l’académie.

     Les nouvelles technologies occupent de plus en plus de place au collège grâce à l’arrivée du haut débit dans la commune. En 2005, le collège adopte le système « PRONOTE » pour éditer les bulletins trimestriels et à partir de 2006 le système est mis en ligne ce qui permet aux familles de consulter les résultats de leur enfant directement à partir de la maison.

     Dans les classes on utilise progressivement l’informatique : deux salles pupitres sont installées en 2006-2007, les vidéo-projecteurs font leur apparition en mathématiques puis le Conseil général dote le collège d’un tableau blanc interactif qui est à la disposition des professeurs de toutes les matières. Toutes les salles de classe sont progressivement câblées et dotées d’un tableau blanc numérique. L’établissement. Le collège dispose d’un Environnement Numérique de Travail (ENT).

Le nom du Collège

     Durant 50 ans, le collège n’a pas eu de nom. On a employé différentes expressions pour désigner cette structure originale : « Centre scolaire intercommunal », « C.E.S. », « Collège mixte », « Collège de Marquion ». Il est vrai qu’il n’y avait pas d’autre collège dans la commune !

     Petit à petit, l’idée de donner un nom au collège a germé dans l’esprit de beaucoup de ses acteurs. Finalement, en 1996, le Conseil d’administration a arrêté son choix sur une proposition qui allie la géographie, l’histoire et a le mérite de l’originalité.

     Dans les temps anciens, Marquion semble avoir été une zone de contact entre deux peuplades gauloises : les Atrébates et les Nerviens. Cette situation pourrait être à l’origine du nom de la commune.

     Sous l’occupation romaine, les divisions administratives (« civitas » ou cité) se calquent sur le territoire des anciennes tribus gauloises.

     Avec les Francs, le nom change, on parle alors de « pagus » (division administrative de base gouvernée par un comte), mais les limites demeurent.

     L’étymologie de Marquion renvoie à l’idée de frontière au travers des mots « marck » (qui, en allemand, signifie ferme, exploitation agricole), « marka », « marchio » qui ont donné « Marche ». Ce mot « Marche » ne désigne pas le sens le plus connu des degrés d’un escalier ! Sous les Carolingiens, une « Marche » délimitait un territoire militaire à la frontière de pays indépendants. Marquion, situé sur la rive gauche de l’Escaut, doit sans doute son nom à la frontière qui délimitait la Neustrie et l’Austrasie sous le règne de Charlemagne.

     Marquion a toujours été à une limite, celle de l’Artois et du Cambrésis hier et celle du Pas-de-Calais, du Nord, de la Somme et de l’Aisne aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle notre établissement a pris pour nom :

COLLÈGE DES MARCHES DE L’ARTOIS

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